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Zoom sur la vente en viager \u00e0 Courtenay

À partir d’un certain âge, certains propriétaires immobiliers envisagent de vendre leur bien en viager. Bien que courant, ce concept reste méconnu pour beaucoup. Découvrez de quoi il s’agit. 

Qu’entend-on par vente en viager ? 

Cela consiste à céder un bien immobilier à un acheteur. En contrepartie, ce dernier remet au vendeur un prix à verser sous forme de rente. La rente est dite « viagère » puisqu’elle est versée mensuellement au vendeur jusqu’à son décès. Autrement dit, l’acheteur est redevable de la rente jusqu’à ce que le propriétaire-vendeur décède.  

Dans le cadre d’une vente en viager à Courtenay, l’acheteur est appelé le « débirentier », tandis que le vendeur est appelé le « crédirentier ». 

Pourquoi opter pour une vente en viager ? 

Lorsque le propriétaire du bien a dépassé le cap des 60 ans, vendre en viager lui apporte beaucoup plus d’avantages. 

  • Il perçoit un capital important lorsque la transaction prévoit le paiement d’un premier bouquet. Ce dernier est équivalent à 30 % du prix de vente. 
  • Il peut rester vivre dans le logement jusqu’à la fin de sa vie s’il opte pour un viager occupé. Il n’a donc pas à déménager, mais peut le faire de manière anticipée si son état de santé requiert un placement dans un établissement spécialisé ou s’il souhaite se rapprocher de ses enfants. 
  • Il perçoit un complément de revenus mensuels grâce aux rentes viagères. Notez que le versement peut être fait trimestriellement ou semestriellement selon les accords entre le débirentier et le crédirentier. 
  • Il met son conjoint à l’abri en cas de disparition prématurée. Lorsque le bien appartient à un couple marié, le conjoint survivant continue de percevoir les rentes même après la disparition de l’autre. 
  • Il maintient son prix d’achat puisque le montant des rentes est révisé de manière régulière en fonction de l’inflation. 

En cas de viager occupé, le prix de vente du bien subit une décote, parce que l’acquéreur ne peut prendre possession des lieux qu’après le décès de l’occupant.